Bismillahir Rahmanir Rahim

 

Al-Fatwa International n° 29

 

(Traduit de l’Anglais en Français)

 

Respectés lecteurs,

Assalaam Alaykum Wr Wb.

Voici entre vos mains le nouveau numéro d’Al-Fatwa.

 

L’Imam de la Jamaat Ahmadiyya, Mirza Tahir Qadian est mort.

 

Le soi-disant autoproclamé Imam et Calife de la Jamaat Ahmadiyya, Mirza Tahir Ahmad Qadian est mort le 19 Avril 2003. Chacun de nous mourra un jour, mais certaines disparitions donnent de leçon à ceux qui sont encore en vie.

 

En 1988, Mirza Tahir Ahmad avait lancé le défi pour un Mubahila, une prière d’imprécation, à la Ummah Musulmane entière en qualifiant les musulmans d’incroyants et des menteurs. Ce défi de Mubahila est devenu plus tard une nuisance pour Mirza Tahir qui s’était embourbé dans une situation telle  qu’il lui était devenu impossible de s’en sortir et à la fin, elle a été la cause de sa mort. Mirza Tahir se cachait après son annonce du seul défi de Mubahila durant sa vie. Mais, les érudits Musulmans ont transformé sa vie en un enfer en le défiant plusieurs fois pour des prières d’imprécation. Plusieurs savants avaient accepté de participer à son Mubahila et l’avaient invité pour un face à face conformément à la Sunnah du Saint Prophète Muhammad(S.A.W). Syed Abdul Hafeez Shah qui, en 1991 avait fondé le Mouvement Anti-Ahmadiyya, avait également accepté le Mubahila. Malheureusement Mirza Tahir n’avait pas eu le courage de les affronter. Au nom du Mouvement Anti-Ahmadiyya, j’avais personnellement défié Mirza Tahir en 1994, 1995, 1997, 1998 et en 2000 mais il s’était réfugié dans un tel silence de sorte qu’il n’avait même pas accusé réception de toutes mes correspondances. Chaque année dès 1989, Maulana Manzoor Ahmed Chinoti partait pour Londres pour le défier mais en aucun cas il ne réagissait pas comme un gay passif (un homosexuel). Il faut bien rappeler ici que le père de Mirza Tahir, le nommé Mirza Basheer Uddin Mahmud, le 2nd Calife, était un adultère notoire, un débauché, un homosexuel qui n’avait même pas épargné sa propre fille et d’autres proches parents avec qui le mariage était prohibé par toutes les religions révélées. Mais hélas ! Mirza Tahir était resté coincer dans sa résidence de Gressenhall. Un ancien Ahmadi, Ahtesham-ul-Haq Abdul Bari devenu membre du Mouvement Anti-Ahmadiyya/Qadian de Mumbai avait aussi lancé à plusieurs reprises des défis pour un Mubahila. En 1995, il était même parti au Quartier Général (Siège) à Londres pour braver Mirza Tahir. Mais, il avait refusé de lui accorder une audience.

 

Cependant, Mirza avait enfin commis une erreur fatale en acceptant le défi pour une prière d’imprécation (bien que ce n’était pas un face à face). Le 3 Juin 1999, une prière était acceptée entre Mr Illias Suttar de Karachi (Pakistan) et le Murabbi Qadiani de la même ville, Mr Mohammed sur  base du défi lancé par Mirza Tahir en 1988. De chaque côté, trois témoins devraient assister à ce moment historique. Le 30 Juillet 1999, devant 18.500 délégués Qadianis en provenance du monde entier rassemblés à Londres pour la Jalsa Salana (La Rencontre annuelle), Mirza Tahir annonçait l’acceptation du défi de Illias Suttar en déclarant : « Dans une année, Dieu punira le menteur. »

 

L’écho de ces mots n’était pas resté sans effet parce que le menteur a été réellement touché par la punition divine. Le 20 Août 1999, pendant qu’il prononçait le Sermon de Vendredi en Norvège, Mirza Tahir était atteint soudainement d’une attaque qui rendit son discours inintelligible. Il fut évacué urgemment à Londres où il était alité pendant au moins un mois. Le 10 Septembre 1999, il avait délivré un message de 10 minutes au cours duquel il admit qu’il souffrait mentalement raison pour laquelle il avait des difficultés à s’exprimer et qu’il s’absentait trop. Il n’avait pas pu diriger la prière ce jour là et était par conséquent remplacé par Ataul Mujeed Rashed. Peu de temps, il était rapporté qu’il commettait beaucoup de fautes dans les sermons de Vendredi, parfois il terminait la prière après une raka’te. Cette punition divine avait prouvé que Mirza Tahir aussi bien que Mirza Ghulam Ahmad Qadiani, étaient des menteurs. Illias Suttar est resté en vie jusqu’à ce jour. La Jamaat Ahmadiyya avait gardé un silence total sur l’issue de ce Mubahila avec Illias Suttar. Les gens, à l’intérieur tout comme à l’extérieur de la Jamaat, se demandaient souvent celui qui était le vainqueur entre les deux. Mais Mirza Tahir s’abstenait de tout commentaire jusqu’à sa mort.

 

Une autre grande fraude et tromperie de Mirza Tahir concerne la croissance du nombre de convertis. Depuis 1993, Mirza Tahir annonçait que chaque année le nombre des convertis doublait. Ainsi, d’après les estimations de l’an 2000, il devrait y avoir 20.000.000 de convertis à l’Ahmadiyyat ; un mensonge auquel même ses partisans n’avaient pas cru et dont le Professeur Munawwar Malik, un Ahmadi de naissance, de Jhelum au Pakistan n’avait pas toléré pour finalement renoncer à l’Ahmadiyya en se convertissant à l’Islam (Louange à Allah pour cela). Le Professeur Munawwar Malik avait écrit un article exposant cette fraude des chiffres publié dans le Journal Mensuel Laulaak de Multan. Cet article est aujourd’hui disponible sur mon site à cette adresse : http : //alhafeez.org/rashid/figures.htm

 

Un autre choc que Mirza Tahir a eu quelques mois avant, c’était suite à l’expulsion de la Jamaat d’un des ces proches associés et cadre, Monsieur Hadi Ali Chaudhary accusé de corruption. Il avait écrit le livre intitulé « Les Disciples de Satan. » sur instruction de Mirza Tahir dont le but était de neutraliser la Campagne de sensibilisation du Mouvement Anti-Ahmadiyya. Il avait particulièrement lancé des attaques contre moi-même et sur la personne de Syed Abdul Hafeez. Après cette expulsion, Hadi Ali Chaudhary s’était mis à dévoiler la corruption de Mirza Tahir et de tous les grands Muballighs de la Jamaat Ahmadiyya. Il avait mentionné la façon dont tous avaient accumulé des sommes colossales en détournant les donations de simples Ahmadis.

 

Néanmoins, l’humiliation et les afflictions que Mirza Tahir avait connues après les Mubahila avec Illias Suttar, Ahtesham-ul-Haq, Maulana Manzoor Chinoti et le Mouvement Anti-Ahmadiyya en Islam n’étaient plus cachées aux yeux de tout un chacun. Les malheurs, les maladies et les souffrances font partie de la vie. La mort est aussi un fait inévitable dans la vie mais quand elle arrive à la suite d’une prière d’imprécation, alors elle constitue un signe.

Mirza Ghulam Qadiani avait écrit :

 

« Le menteur, parmi les contestateurs dans le Mubahila, meurt du vivant du véridique » (Malfoozat, Roohani Khazain II, vol. 9 p. 440).

 

Messieurs Illias Suttar, Ahtesham-ul-Haq, Maulana Manzoor Chinoti, Syed Abdul Hafeez Shah et moi-même sont par la Grâce d’Allah en vie et bien portants tandis que Mirza Tahir Ahmad Qadiani, le 4è Calife a quitté ce demeure temporaire le 19 Avril 2003, laissant derrière lui des signes d’avertissement pour ceux qui voudraient les éviter. Hélas ! Il n’avait pas fait attention à la dernière lettre de Ahtesham-ul-Haq qui l’invitait à se repentir et à embrasser l’Islam avant sa mort. Nous prions pour que Mirza Tahir reste aux côtés de son père (Mirza Mahmud) et de son grand-père (Mirza Ghulam Ahmad Qadiani). Amin.

 

 

 

 

Louange à Allah, L’Un et L’unique. Son Amour et Sa Paix soit sur Celui, après Qui il n’y aura pas de prophète.

 

Lettre Ouverte au 5è Calife récemment nommé

 

 

Respecté Mirza Masroor Ahmad Qadiani Saheb.

 

Salaam à ceux qui suivent le Hidayah

 

Congratulations pour votre élection à la tête de la Jamaat Ahmadiyya. J’ai appris la nouvelle en lisant le « Khabrain », Journal quotidien, que vous avez instruit aux Murrabbis et Muballighs Qadiani de s’abstenir de tout débat et de toute prière d’imprécation. Si cette information est vraie, elle prouve au moins que la fin réprobatrice de votre prédécesseur est encore dans votre mémoire. Peut-être que vous êtes en train de planifier une nouvelle stratégie ou peut-être que la disparition de Mirza Tahir vous fait peur.

 

A travers cette lettre, je voudrais éclaircir à votre intention quelques points. Si réellement vous voulez tirer une leçon de la mort de Mirza Tahir, vous devez vous rappeler que les termes du Mubahila entre Illias Suttar et Mirza Tahir date de 1988 et avaient été fixés par lui-même.

Sa défaite dans le Mubahila était en effet la preuve que Mirza Ghulam Ahmad Qadiani était un menteur. Je vous prie de tirer une leçon sur la fin réprobatrice de Mirza Tahir. Pour sauver les âmes y compris la vôtre et de ceux qui vous suivent, il vous faut renoncer à cette fraude qui dure depuis de centaines d’années en embrassant l’Islam. Insh’Allah, cette voie sera bénéfique pour vous dans les deux mondes et vous serez récompensé par Allah.

 

Autrement, je vous invite à un débat afin de juger entre la vérité et les mensonges de Mirza Ghulam Ahmad Qadiani. Soyez courageux et acceptez ce rendez-vous. Pour la protection de l’honneur de mon Seigneur et Maître, Seydna Muhammad(SAW), je suis préparé à venir pour un face à face. Aujourd’hui, faites-moi voir que le 5è Calife de Mirza Ghulam est préparé à affronter un défi.

Suite à l’affliction qui avait touché Mirza Tahir lors de la prière de duel, probablement que vous ne seriez pas préparé à faire face ou bien il n’est pas nécessaire pour le moment. Mais il n’y a aucun problème dans ce débat. En acceptant ce défi, d’un côté vous consoliderez votre position de Calife de la Jamaat et de l’autre, vous disposerez d’une rare opportunité de défendre la vérité au détriment des mensonges de Mirza Ghulam Ahmad Qadiani devant le monde.

 

J’espère que vous réserverez une suite à ma lettre très prochainement.

 

Wassalaam à ceux qui suivent le hidayah.

 

Dr Syed Rashid Ali

Dibba Al-Fujairah

13 Mai 2003

 

 

Comment la Jamaat traite ses opposants

 

La vérité est toujours amère à avaler. Il faut un grand courage pour l’accepter et y faire face. Hidayah (la guidée) vient d’Allah et est donnée à celui qui la cherche. Notre devoir est de faire parvenir la vérité aux gens. La vaste littérature contenant la vérité sur les écrits et la personnalité du fondateur du Mouvement Ahmadiyya, Mirza Ghulam Ahmad Qadiani, présentée par le Mouvement Anti-Ahmadiyya a créé un grand dilemme aux membres du Mouvement Ahmadiyya. Ne sachant pas comment rejeter les faits, ils emploient des méthodes illogiques et contraires à l’éthique, pour justifier, vanter la morale de leurs membres en désorientant leur attention du fond réel du problème. Souvent, ils nous accusent de falsifier leurs écrits en niant l’existence de leurs propres écrits. Ils écrivent aussi des livres comme : « L’Apôtre de Satan » dans lequel ils attaquent nos membres en essayant de discréditer nos écrits sur cette base. Cependant, il y a des moments où ils prennent des mesures plus agressives. Dans le but de faire taire leurs opposants, ils essaient de les impliquer dans de fausses conspirations politiques ou ils essaient même de les éliminer physiquement. Dans ce numéro d’Al Fatwa, nous présentons quelques exemples illustratifs :

 

La Mort du Général Zia-ul-Haq.

 

En 1974, durant la primature de Zulfiqar Ali Bhutto, l’Assemblée législative de la République Islamique de Pakistan, après délibérations durant six mois au cours desquelles avait été donné une ample opportunité aux savants Qadianis et Lahoris de prouver leur appartenance à l’Islam. C’est ainsi qu’une loi fut votée selon laquelle les Ahmadis/Qadianis/Lahoris font partie des minorités non-musulmanes. Elles étaient accordées stipulant tous des droits dont jouissaient toutes les autres minorités au Pakistan. Malgré cette législation, les Ahmadis/Qadianis/Lahoris avaient ouvertement continué à faire leurs prédications au nom de l’Islam, provoquant ainsi la colère de plus de 150 millions de Musulmans pakistanais. En 1984, le Général Zia-ul-Haq, Président du Pakistan, considérait la loi votée par l’Assemblée et signait l’ordonnance qui plus tard faisait partie de la législation rendant ainsi une offense criminelle l’usage des épithètes islamiques pour les Qadianis/ Ahmadis/Lahoris. Le Général Zia-ul-Haq était tué dans un accident d’avion dans des circonstances mystérieuses. Malgré l’évidence de connexions qadianes, les accusés n’ont pas été présentés devant la justice.

 

La mort de Maulana Yusuf Ludhainvi

 

Un autre exemple de ces derniers temps est la mort terrifiante de Maulana Yusuf Ludhainvi en pleine journée. Durant les deux dernières décennies, il était engagé dans l’exposition de la tromperie qadiani dans ses écrits et conférences. Il avait écrit de nombreux livres sur cette question. Au matin du 18 Mai 2000, alors qu’il quittait sa maison pour se rendre au bureau de Khatme Nabuwwat à Karachi, il était abattu par une balle de Kalashinkov par des gens qui circulaient à vélo et qui avaient réussi à prendre la fuite après avoir tiré aussi sur son chauffeur. Son fils était grièvement blessé. Jusqu'à ce jour ses meurtriers courent toujours.

 

Le Frère de Ahtesham-ul-Haq Abdul Bari impliqué dans une conspiration mensongère de meurtre.

 

Ahtesham-ul-Haq, un ancien Ahmadi, vivait à Mumbai en Inde. Son père était trempé dans l’Ahmadiyyat. Plus tard, toute sa famille devenait membre de la Communauté Ahmadiyya. Ils avaient occupé un niveau du bâtiment Al Haq où la plupart de ses occupants étaient des Qadianis/Ahmadis. Cependant après quelques années, le père de Ahtesham commençait à avoir des doutes et Alhamdulillah il s’était converti à l’Islam peu avant sa mort avec tous ses enfants. Comme d’habitude, les murabbis Qadiani harassaient la famille en essayant de leur leurrer pour qu’ils retournent dans l’Ahmadiyyat. Plus le temps passait, plus Ahtesham collectait les informations sur la fraude du Mouvement Ahmadiyyat. Il est devenu plus tard un membre actif du Mouvement Anti-Ahmadiyya en éduquant les Musulmans et en les prévenant de la corruption du Qadianisme avec succès, Alhamdulillah. Il avait beaucoup voyagé dans toute l’Inde en menant une campagne contre le Mouvement. Il était parvenu à convaincre tous les murrabbis Qadianis au cours des discussions et des débats. L’Ahmadiyyat perdit beaucoup de nouveaux convertis en Inde. Ahtesham partit même à Londres pour défier le Calife du Mouvement, Mirza Tahir qui s’abstenait de ne pas le rencontrer.

 

Au cours d’une tentative de le faire taire, la Jamaat Ahmadiyya a usé d’un tour dans un livre en le menaçant d’attenter à sa vie ou en l’impliquant dans de faux procès ou en usant des stratagèmes pour déloger sa famille du Building Al Haq. A la fin, ils avaient impliqué son frère dans un cas de meurtre mais Allah est Tout Puissant, Alhamdulillah, après deux ans, il a été innocenté et été acquitté.

 

 

La Débauche de Mirza Basheeruddin Mehmud (fils de Mirza Ghulam Ahmad Qadiani et 2nd Calife de la Jamaat Ahmadiyya) et l’attentat à la vie de Bashir Masri.

 

Le Père de Bashir Masri, Abdur Rehman Masri avait embrassé ce qu’il croyait être l’Islam des mains de Mirza Ghulam Ahmad Qadiani. Il est devenu un membre très actif de la Jamaat et au cours du Califat de Hakeem Nuruddin et de Mirza Mehmud, il avait rendu de grands services à la Jamaat Ahmadiyya. Mirza Mehmud, fils de Mirza Ghulam Ahmad Qadiani était un excellent adultère.

Du vivant de son père, il était accusé d’avoir violé la jeune fille d’un disciple de son père. Mais l’incident était étouffé de connivence avec son père et ses fidèles. Devenu Calife de Qadian, les garçons, les filles et les femmes mariés à Qadian étaient des victimes potentielles de son impudence. Même sa propre fille du nom de Ummatul Rasheed (une mineure) n’avait pas échappé à son libertinage. Elle s’était évanouie au cours d’une expérience malheureusement avec son père ! Sa mère, la femme de Mirza Mehmud donc objecta en ces termes:

 

« Pourquoi cette précipitation, ne pouviez pas attendre une année ou deux ? Elle n’allait partir nulle part. N’aviez-vous pas trouvé d’autres femmes ? » (La Cité de Sodom p 108 par Shafiq Mirza).

 

Lorsqu’un proche parent de Mirza Mehmud avait condamné ce comportement incestueux, il est rapporté avoir dit :

 

« Les gens sont si stupides. Ils cultivent un jardin, l’irriguent et quand les arbres ont grandi et portent les fruits, ils disent que c’est quelqu’un d’autre qui va cueillir les fruits et un autre pour les manger » (La Cité de Sodom, p.108 par Shafiq Mirza).

 

Bashir Masri est né à Qadian en 1914. Il était âgé de 18 ans, jeune Kashmiri et beau, le jour où le Calife Mirza Mehmud l’avait appelé pour un entretien privé dans sa résidence. Dans la Jamaat Ahmadiyya, le Calife est considéré comme un demi-dieu, révéré, craint et respecté. Basheer Masri trouvait qu’il était honoré par cette invitation. Cependant, son rêve s’était vite brisé lorsqu’il était introduit dans un cercle où des garçons et des filles étaient régulièrement violés(sodomisés) par le Calife en personne ou étaient forcés d’avoir des relations sexuelles avec les bonnes de la maison du Calife en sa présence, contemplant la scène avec plaisir. Plus tard, il connaissait des nuits d’insomnie, criant sans savoir comment se débarrasser de ce cauchemar. Finalement, il avait pris son courage et avait préparé une liste de noms de victimes avec les dates précises et les heures qu’il a remis à son père et il lui avait raconté toute l’histoire. Au début, son père n’avait pas cru. Mais sur insistance de son fils, il avait demandé une entrevue avec le Calife espérant que tous les doutes seraient levés après la rencontre. Mais au retour, il était convaincu de l’histoire de son fils. Il écrivit beaucoup de lettres à son « Huzoor », Mirza Mehmud lui demandant de nier sous serment ces allégations ou de démissionner. En réponse, le Calife excommuniait la famille de Masri. La suite de l’histoire est racontée par Basheer Masri en ces termes :

 

« Depuis mon éloignement du cercle intime(clandestin) du Calife, ma vie était constamment en danger. Sa mafia composée  des bandits  m’espionnait déjà. Dans le désespoir, j’avais décidé de prendre le taureau par les cornes en allant voir le Calife pour lui présenter une longue lettre dans laquelle j’avais enregistré tous les détails de sa vie privée avec les noms, les dates, les faits et les chiffres. Je lui avais dit que les copies scellées de cette lettre avaient été confiées à certaines autorités avec instruction de les ouvrir seulement dans le cas où je serais tué ou porté disparu. Après cette décision, je me sentais plus en sécurité et je me promenais librement dans les rues de Qadian.

 

Plus je voyais cette corruption, plus je devenais malade de la religion jusqu’à en devenir un athée. C’est la phase morbide de ma vie. Toutefois, vivre de cet état de vide avec lequel je ne pouvais pas venir à bout moi-même, je devrais le dire à mon père. C’était pour lui un grand choc. Naturellement, il ne pouvait pas accepter la parole d’un jeune garçon sans corroboration et avait commencé des enquêtes secrètes. Il n’avait pas pris assez de temps pour être convaincu que je ne disais que la vérité.

 

Mon père avait écrit une longue lettre au Calife lui demandant de lui fournir d’amples explications sur sa conduite ou le cas échéant d’abdiquer. Malheureusement, il n’avait pas eu de réponse. Mais après deux rappels plus tard, le Calife déclarait que Shaikh Abdul-Rehman Masri (mon père) et tous les membres de sa famille avaient été expulsés et excommuniés. Ces trois lettres étaient plus tard publiées en Inde.

 

En pratique cette excommunication signifiait le boycott et la dissociation sociale. Nos vies étaient exposées de telle sorte que le Gouvernement avait déployé pendant 24 heures une garde de la police militaire autour de notre maison. Aucun de nous ne sortait que sous escorte policière. Malgré toutes ces précautions deux de mes compagnons et moi-même avions été attaqués en pleine journée dans un bazar au cours de laquelle mon vieux compagnon avait été poignardé au niveau de la poitrine en était mort. Un autre l’était au niveau du cou et de l’épaule. Il était hospitalisé  pendant une période assez longue. Au cours de la bagarre, j’avais réussi à blesser un des assaillants avec un gourdin que je portais. L’assaillant blessé avait été transporté par ses complices mais la police l’avait attrapé en suivant les traces de sang. Plus tard, il était relâché après avoir été jugé non coupable. Tel était le dédain flagrant de la loi et de l’ordre dans Qadian de sorte que le service funèbre du meurtrier était organisé avec pompe. Le Calife lui-même avait dirigé la prière.

 

Après cet incident, une organisation Musulmane dénommé « Majlis-e-Ahrar-ul-Islam » avait envoyé de troupes de volontaires pour la sécurité de notre maison en plus de la police militaire. Ils avaient installé leurs tentes devant notre Bungalow qui paraissait être une forteresse assiégée.

 

L’Administration Mirzai (Ahmadiyya) avait impliqué dans la suite mon père dans des procès fabriqués des toutes pièces pour discréditer sa réputation que pour épuiser ses maigres avoirs. Bref, toutes sortes d’actions sales étaient dirigées contre lui pour rendre sa vie difficile. Pour supporter une famille de onze enfants, il était arrivé jusqu’à vendre les bijoux de la famille ainsi que d’autres effets. Le grand mal dans ces désastres qui affectèrent notre famille durant cette période était le renvoi des enfants de l’école. Les détails de ces attaques et ces persécutions étaient publiées dans la presse indienne.

 

Une forte pression était exercée sur notre famille de la part du Gouvernement et des tierces personnes, pour nous obliger de quitter Qadian. Nous avions émigré à Lahore. Mon père s’était joint au Parti Lahori bien qu’il n’y avait pas de grande différence entre leurs croyances et celles des Qadianis. Leur société n’était pas au moins rongée par une grande corruption morale. Toutefois, je m’étais tenu à l’écart. Comme j’avais dit auparavant, j’avais perdu la foi dans toute institution religieuse. Cependant, je commençais à entrer en contact avec les leaders de Ahrar qui avaient un impact profond sur moi. Parmi eux, il y avait Syed Ataullah Shah Bukhari, Maulana Habib-ur-Rehman Ludhianvi, Chaudhari Afzal Haque et Maulana Mazhar Ali Azhar. Je les avais trouvés des musulmans dévoués, de très sincères frères.

 

Mon père avait accepté mon athéisme avec une résignation ostensible. Alors qu’au fond de moi-même, j’étais très malheureux. Il me disait qu’il priait régulièrement pour moi et demandait en ma faveur la guidée d’Allah. Ma réponse était qu’il priait pour un être inexistant. Finalement, après de longues discussions, il m’avait conseillé avec insistance de prier. J’avais commencé à faire cette prière : « Dieu, si vous existez réellement, faites-moi voir un signe ; ne me blâmez pas de ne vous croire… »

 

Bien que cette sorte de prière semblerait très blasphématoire pour les très croyants, elle avait produit des résultats exotériques en moi. Durant une année de prière, j’avais eu deux rêves successifs. Depuis, ces rêves avaient beaucoup marqué ma nature personnelle et subjective que je ne peux pas le raconter ici. Il faut dire que le second rêve était long, très explicite et cohérent. Même pour un pécheur comme moi, il n’y avait plus de doute qu’il existe un Etre Suprême que nous appelons Dieu ou Allah. Je me permets de mentionner bien que dans la dernière partie de mon rêve, le Calife Mirzai m’était présenté comme un mécréant dépravé de face haineuse.

 

Après ces rêves, je me sentais beaucoup soulagé de sorte que ma crise spirituelle s’était volatilisée. J’avais alors décidé de tourner la page en devenant un Musulman pieux. Feu Syed Ataullah Shah Bukhari m’avait présenté à Maulana Mohammed Ilyas, le fondateur de la Jamaat Tablighi, à Mehroli situé à quelques Kilomètres de Delhi où j’avais prêté le serment de fidélité  à l’Islam (Baiat) en tenant sa main en 1940. C’était une coïncidence heureuse, le Sheikh al Hadith de l’Inde, Maulana Muhammed Zakariyah était présent, après la prière du couché du Soleil (Maghrib), dirigée par Maulana Ilyas. Toute la congrégation d’à peu près 40 fidèles avait fait une prière spéciale en ma faveur.

 

En 1941, je m’étais décidé d’émigrer en Afrique de l’Est avec des sentiments mélangés de peine et de culpabilité. Debout, face au steamer du port de Bombay, j’avais récité le verset coranique suivant : « Et qu’avez-vous à ne pas combattre dans le sentier d’Allah, et pour la cause des faibles : hommes, femmes et enfants qui disent : « Seigneur ! Fais nous sortir de cette cité dont les gens sont injustes, … »(Al Nisa 4 :75).

 

Après 20 ans passés en Afrique, j’avais émigré en Angleterre en 1961.

 

L’IMAMAT A WOKING        

 

En 1964, j’avais été nommé Imam de la Mosquée de Shahjehan à Woking en Angleterre. Cet engagement appelle une relecture de l’histoire. Cette mosquée avait été construite en 1889 par un orientaliste, Dr Leitner avec des fonds récoltés auprès des Musulmans en Inde. Plus tard, un Comité de gestion avait été formé. C’était à l’époque où l’Ahmadiyyat ne s’était pas encore montrée sous ses vraies couleurs et le Comité avait accepté de confier la gestion de la Mosquée à la section Lahori de ce Mouvement.

 

En 1968, quelques organisations islamiques s’étaient établies au Royaume-Uni où la pression grandissait pour demander que la Mosquée retourne à son but initial c’est-à-dire de servir de Centre islamique. J’avais été approché par le Secrétaire et le Trésorier du Comité pour accepter l’Imamat. Je leur avais dit clairement que j’étais un Musulman Sunnite. Je leur avais ensuite présenté les copies de quelques articles que j’avais publiés contre le Mirzaiyat. Ils m’avaient  répondu qu’ils étaient au courant de mes positions qu’ils considéraient plutôt comme un avantage. Ils m’avaient aussi dit que le Haut Commissaire du Pakistan qui était en même temps le Président d’honneur du Comité avait signé la lettre de mon engagement, signe qu’il avait donné son accord.

 

Quelques temps après avoir pris la charge de la Mosquée, il était apparu aux yeux de nombreux Musulmans que j’avais l’étiquette d’un Mirzai car durant les derniers trois quart de siècle, la succession était l’affaire des Imams Mirzai. Les Musulmans n’avait pas réalisé tout de suite comment on pourrait confier cette tâche à un Imam sunnite. Je m’étais trouvé assis entre deux chaises. Mes différences théologiques avec les Lahori et les sections Qadianis étaient irréconciliables. Et au même moment, les Musulmans le considéraient comme une preuve irréfutable selon laquelle j’étais un Mirzai, sinon je n’aurais pas été accepté. Ce qui m’avait provoqué d’ennuis avec quelques sunnites du Comité.

 

Mon ambition était de faire un jour le tour des pays musulmans en voiture pour que je visite les coins ruraux et que je puisse étudier comment les gens vivaient leur religion. Ce voyage avait duré 3 ans au cours duquel j’avais parcouru plus de 45.000 kilomètres en visitant plus de 40 pays. Avant de quitter la Mosquée, je m’étais rassuré que la Mosquée ainsi que le Centre Islamique restent dans les mains des Musulmans. Il y avait seulement deux ou trois Mirzai, membres du Comité directeur, très actifs ayant une grande influence. Ils étaient déterminés à faire venir un Imam Mirzai après mon départ.

 

Après de longues discussions avec certains de mes amis Musulmans, j’avais rencontré toutes les Organisations islamiques de l’Angleterre et de l’Eire à la Mosquée d’East London le 20 Juillet 1986. Plus de 100 délégués avaient répondu à l’invitation. Je leur avais expliqué la situation, que je devrais commencer ma tournée à la fin de l’année et que les Mirzais(Ahmadis) faisaient de leur mieux pour voir leur propre Imam installé.

 

Un article très important devrait être exploité dans cette bataille. Selon une clause, le mandat des membres du Comité s’achevait avec la fin des travaux de construction. Cette clause était restée inconnue des Musulmans jusqu’au jour où je la leur avais révélée. Dans cette réunion, il avait été décidé à l’unanimité de former « Le Comité pour la Rénovation de la Mosquée de Woking » qui devrait s’occuper de la gestion de la Mosquée et de placer un Imam Musulman adhoc après mon départ. En outre, il était question d’exclure tous les membres Mirzai du Comité et de ne plus jamais y placer un Imam Mirzai. C’était dans ces circonstances qu’en Novembre 1968, j’avais remis la Mosquée aux Musulmans et j’avais quitté l’Angleterre pour ma tournée.

 

L’impression générale parmi les non-Musulmans était que notre opposition au Mirzaiyat semblait venir de l’intolérance religieuse. Ils avaient été incapables d’apprécier le fait qu’à côté des différences doctrinales, la clique était utilisée par les forces anti-islamiques pour la promotion de leurs intérêts politiques et économiques dans le Monde Musulman. Au sommet de tout cela, il y avait une appréhension croissante parmi les Musulmans que le libertinisme Qadiani allait affecté la morale de la jeunesse Musulmane.

 

Al-Hafiz B. A Masri.

Mars 1989

(Refus de l’Ahmadiyyat par B. A Masri du 18 Août 1988 publié à Londres comme « Une lettre ouverte à Mirza Tahir Ahmad, en réponse au Mubahila).

Disponible sur l’adresse : http : //alhafeez.org/rashid/bane.htm).

 

La mort de Fakhruddin Multani.

 

Fakhruddin Multani était un Ahmadi dévoué ayant prononcé le serment d’allégeance devant Mirza Ghulam Ahmad Qadiani. Il avait émigré de sa ville natale de Multan à Qadian où avait ouvert une librairie et avait passé sa vie à servir la Jamaat et la Famille Royale Qadiani. Les allégations contre le caractère sodomiste du Calife Mirza Mehmud l’avaient désillusionné. A côté de Abdur Rehman Masri, il avait aussi demandé que le Calife déclare sous serment que ces allégations étaient fausses. De même, si le Calife mentait, qu’il soit affligé par une punition divine. Ainsi, une commission devrait être formée pour enquêter sur ces allégations et présenter son rapport des faits. Comme on devrait s’y attendre, le Calife l’avait excommunié de la Jamaat ainsi que toute sa famille. C’était une longue histoire. Mais après trente deux ans de service, Multani était détrôné de la Jamaat par un simple stylo. L’Excommunication signifiait que dans Qadian personne n’était autorisé de s’adresser à lui, de traiter avec lui ou de lui vendre tout article jusqu’aux denrées alimentaires.

 

Fakhruddin Multani avait écrit :

 

« Lors de l’annonce de mon expulsion de la Jamaat, il avait été simplement dit que cette punition se limitait à la conversation, et à la salutation, avec Fakhruddin. Cependant, en pratique, elle signifiait :

 

 

(La Vérité derrière l’annonce de mon Expulsion Mystérieuse, par Fakhruddin Multani).

 

Si le Calife Qadiani, Mirza Mehmud pensait qu’à travers de telles méthodes, il forcerait Multani d’abandonner l’exigence du serment ou la mise en place d’une commission d’enquête, alors il s’était trompé. Fakhruddin Multani et Abdur Rehman Masri avaient persévéré dans leurs demandes à travers des lettres et des dépliants. Le Calife avait changé de tactique et dans ses sermons enflammés contre eux, il avait commencé à inciter ses disciples :

           

« Le 6 Août 1937, le Calife Saheb avait délivré son dernier sermon de Vendredi dans lequel ses disciples et ses soldats étaient excités contre ces ennemis (Multani, Bashir Masri et les autres) Le jour suivant, le 7 Août aux environs de 16 heures 30 minutes, à l’heure de la prière de Asr, Maulana Fakhruddin Saheb, Hakeen Abdul Aziz Saheb et Hafiz Bashir Ahmad Masri Saheb, fils de Shaikh Abdur Rehman Masri, tous les trois partaient pour le poste de police, à 100 mètres de leur domicile, où ils étaient attaqués à l’arme aiguisée. L’arme avait pénétré la cage thoracique de Fakhruddin Saheb Multani jusqu’à toucher son poumon. Alors que Hakeen Abdul Aziz Saheb était blessé sérieusement à la bouche et à une joue. » (Pape de Rabwa, p.52 par Muhammed Mazharuddin Multani).

 

Fakhruddin Multani était attaqué en plein jour. Il s’était effondré devant la porte du palais du Calife, le sang coulant, avec une grande douleur. Personne ne lui avait secouru. Plus tard, lorsque les membres de Majlis-e-Ahrar, une organisation islamique engagée à dénoncer la fraude du Mouvement Ahmadiyya, avaient entendu les nouvelles. Ils avaient accouru au secours des blessés en les conduisant à l’hôpital de Gurdaspur. Fakhruddin Multani était mort à l’hôpital, le 13 Août 1937. Parmi les 1000 Ahmadis vivant près de la scène du crime, personne n’avait eu le courage de témoigner contre les accusés. Hormis Dr Gurbakhish Singh(MBBS) qui détenait une clinique dans les environs et présent lors de l’incident malgré la promesse en argent, n’avait pas pu se taire. Sur base de son témoignage, Aziz Ahmad Qadiani avait été condamné à une peine capitale. Mirza Mehmud, le 2è Calife avait dirigé sa prière funèbre avec grande pompe en le qualifiant de martyr Ahmadiyyat. (Pape de Rabwa, p.52 par Mohammed mazharuddin Multani).

 

Mirza Ghulam, Hindu Arya Samay et Pandit Lekhram.

 

Après la défaite lors de la Guerre d’Indépendance de 1857, les Musulmans du sous-continent indien étaient éprouvés. D’une part, les Britanniques avaient usurpé leur pouvoir et d’autre part les missionnaires chrétiens et Hindous Arya Samaj menaient une campagne vigoureuse pour convertir les masses musulmanes illettrées. Pour poursuivre leurs plans préalablement tracés, les Maîtres coloniaux britanniques avaient choisi Mirza pour créer des divisions au sein des Musulmans et anéantir l’Islam dans leurs cœurs pour qu’ils ne puisse pas combattre le pouvoir colonialiste. Toutefois, Mirza Ghulam Ahmad était introduit dans la société musulmane en qualité de serviteur de l’Islam. Arrivé à Lahore en 1869 sous prétexte de servir la cause de l’Islam, il avait commencé à défier les missionnaires chrétiens et les leaders Arya Samay pour des débats religieux. Le but d’un tel exercice n’était pas de servir l’Islam mais de gagner la confiance des masses musulmanes de l’Inde. Il était assez fort en la matière. Sa présence à Lahore avait aussi joué un rôle significatif dans cette propagande. Partout où il passait, on le louait et on chantait son amour pour l’Islam. C’était la première étape pour consolider sa position de serviteur de l’Islam. Néanmoins, Mirza n’était pas éloquent, ni fort dans des débats. Il semblait plutôt plus confortable dans la rédaction des articles. Dans l’histoire du Mouvement Ahmadiyyat, on ne trouve pas de cas qui montre que Mirza Ghulam avait défié ses opposants et qu’il y soit parvenu avec succès. Oui, ses opposants ignorants étaient certainement étonnés par son parler mais quand une personne instruite s’opposait à lui, il essayait de la piéger par des conditions tortueuses, en l’intimidant ou en l’impressionnant avec ses prophéties.

 

Après avoir passé quelques mois en provoquant des agitations religieuses à Lahore, Mirza Saheb est rentré à Qadian où il avait mené une campagne avec des annonces. Le but de tout cet exercice n’était pas de servir l’Islam mais de promouvoir son image. S’adresser aux Arya Samaj, constituait une partie du même plan dans sa campagne débutée en 1877. Il avait publié la première partie de Braheen Ahmadiyya en 1980 dans lequel il avait déclaré qu’il était « L’Elu de Dieu » pour prouver la véracité de l’Islam. C’était le début. De « l’Elu de Dieu », Mirza avait évolué graduellement en prétendant être un Mujaddid(Rénovateur), puis le Messie. Dans ses inspirations, il avait aussi prétendu être Hindu Avtar, Seigneur Krishna. En diffusant de telles prétentions, Mirza Saheb voulait simplement provoquer les Arya Samaj (un groupe hindou).

 

Il y a des règles dans la propagation de l’Islam. Allah dit dans le Saint Qur’an :

 

« Par la sagesse et la bonne exhortation appelle(les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c’est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s’égare de Son Sentier et c’est Lui qui connaît le mieux ceux qui sont guidés. »(Qur’an 16 : 125).

 

« N’injuriez pas ceux qu’ils invoquent, en dehors d’Allah, car par agressivité, ils injurieraient Allah dans leur ignorance… » (Qur’an 6 : 108).

 

Cependant, lorsque nous examinons les méthodes adoptées par le soi-disant « Prêcheur de l’Islam », qu’est Mirza Ghulam, nous constatons que ces principes de base ont été ignorés avec une vulgarité criarde. Durant des milliers d’années, les Musulmans et les Hindous vivaient dans le sous-continent indien en paix, en harmonie et dans le respect mutuel. Ils avaient  souvent des discussions savantes basées sur les mérites individuels et jamais ils ne recouraient à des méthodes abusives, violentes ou  calomnieuses. Mais, après l’arrivée des Britanniques en Inde, les choses avaient changé. « Le semis auto-cultivé » des Britanniques avait parfaitement joué son rôle.

 

Suite aux débats initiés par Mirza Ghulam, les Hindous avaient commencé à injurier ouvertement l’Islam et son Fondateur. Une chose qui n’était pas observée jusque-là depuis des siècles. Comment en est-on arrivé là? C’est une longue histoire. En 1877, Mirza annonçait qu’il allait écrire un livre intitulé « Braheen Ahmadiyya » en 50 volumes, prouvant la véracité de l’Islam. Il déclarait que celui qui ferait la réplique serait récompensé de 10.000 Rs (une grande fortune en 1880). Le Livre était arrivé sur le marché et les gens le lisaient avec choc, de voir de quelle manière Mirza avait défié les Hindous et insulté leurs idoles Vedas et Shasters. Dans les premiers volumes de Braheen Ahmadiyya, ses annonces et autres livres, Mirza utilisait un langage provocateur et d’humiliation envers les gens d’autres croyances particulièrement les Hindous. Quelques exemples sont cités ici :

 

« C’est la tâche  de s’adresser à ces gens comme à des menteurs, leur religion, leur foi, leur dieu et Bhagwan sont seulement une luxure pour les choses mondaines, ou fruste honneur ou leur nation ou leur tribu…alors qui les appellera Pundit Ji, Guru Ji et Swami Ji ? (Braheen Ahmadiyya 1re Partie, Roohani Khazain, vol I, p. 107).

 

« Cette nouvelle secte qui est venue des hindous et qui appelle leur rencontre religieuse Arya Samaj, ces jours, son leader, plutôt le fondateur de cette secte est un certain Pundit Saheb dont le nom est Diyamand. Toutes ces pensées et ces significations métaphoriques que cette secte a créé à propos de Vedas, ne se retrouvent pas dans l’ancienne religion hindoue ou bien dans les collections de différentes pensées. Certaines sont ses propres désirs …(Braheen Ahmadiyya, Roohani Khazain vol 1. p. 72).

 

« Maintenant O Arya ! Congratulations ! Toute la réalité sur votre dieu(Permeshwar) a été exposé et à partir du témoignage de Pundit Diyamand lui-même. C’est évident que votre Permeshwar est un corps dense qui tombe sur un terrain comme les autres âmes et est comestible comme des végétaux. C’est pourquoi, parfois, il devient Remchander et d’autres fois Krishna, et Much. Et une fois, il était apparu comme un cochon qui avait amusé ceux qui venaient le voir en mangeant des aliments délicats(Matières fécales). »

(Roohani Khazain vol 2 p. 395).

 

« Permeshwar représente les 10 doigts sous l’ombilic, ceux qui sont intelligents comprendront… » (Signifiant pénis…Rashid) (Roohani Khazain vol 23 p.114).

 

Le langage de Braheen Ahmadiyya était offensif. Il était impossible pour un Chrétien ou un Hindou de le lire sans devenir furieux. Les mêmes choses écrites dans ce style provocateur agressif pouvaient être exprimées d’une manière polie. Une telle approche calomnieuse de Mirza avait produit une hostilité permanente contre l’Islam et son Fondateur dans les cœurs des Chrétiens et des Hindous.

 

« Mirza Saheb avait constamment injurié les Hindous et leurs filles dans ses différents volumes publiés de Braheen et dans d’autres publications du Mouvement. A la page 19 de son livre, « Shuhna-e-Haq », il avait écrit : « Vous refusez de me donner les mains de vos filles parce que vous êtes entrain d’enquêter sur ma richesse. » Dans son livre, « Surma Chasme Arya », il avait parlé des filles Arya dans un mauvais langage et avait injurié leurs idoles. En plus, il avait intimidé les Hindous dans ses inspirations. De tels écrits avaient rendu furieux les Hindous et sont devenus la source d’une animosité permanente » (Asha’at us Sunnah vol. 18 p.14).

 

Pandit Lekhram Pershwari de Arya Samaj était très franc et une personne rude. En réponse à Braheen Ahmadiyya, il avait écrit un livre sous le titre de « Takzeeb Braheen. »

 

« Mirza Saheb avait annoncé que tout non-Musulman qui écrirait une réplique à Braheen Ahmadiyya serait récompensé de 10.000 Rs. Pandit Lekhram a écrit la réplique sous le titre de Takzeeb Braheen.

Toutefois, cette réplique était une collection honteuse d’injures et d’abus. Je crois que depuis que les humains ont été créés, aucun n’avait abusé les Prophètes et les gens proches de Dieu de cette manière comme Pandit Lekhram avait fait dans son livre… Si quelqu’un analyse avec équité, il découvrira avec évidence que c’était Mirza Ghulam Ahmad Saheb qui avait provoqué Pandit contre l’Islam et les Prophètes de l’Islam et l’avait forcé d’écrire de telles injures abominables» (Raees-e-Qadian p.132-133 par Rafiq Dilawari).

 

Lettre de Pandit Lekhram à Mirza

 

Le 24 Juin 1893, Pandit Lekhram avait écrit dans sa lettre à Mirza Ghulam Ahmad ce qui suit :

 

« Si écrire une réplique à Braheen est un mal élevé, alors vous êtes le premier criminel parce que d’après le Qur’an vous avez commis le Kufr, vous nous avez provoqués, c’est pourquoi nous avions répliqué. Si vous ne nous auriez pas provoqué, alors Permeshwar connaît que nous n’avions jamais eu l’idée d’écrire contre l’Islam. Ainsi, si Dieu l’interdit, la punition divine descendra en premier lieu dans votre salon à Qadian. Si c’est une self défense alors, c’est un crime et je serais aussi blâmé (Le hebdomadaire Satdharam Parcharak, Jallundher, du 16 Juillet 1897, cité dans Raees-e-Qadian par Rafiq Dilawari, p.133).

 

L’annonce de Mirza de prouver sa Puissance de Miracle par une exhibition – Les Prophètes d’Allah ont-ils agi ainsi ?

 

Par la publication de Braheen-e-Ahmadiyya, Mirza Saheb espérait que son exploit allait être chanté dans tous les coins du globe. Mais, hélas ! Il s’était retrouvé dans la grande déception. Les érudits musulmans avaient décrété une fatwa de Kufr contre lui. Mirza changea de stratégies. Son intention était d’impressionner le public par son exploit. Il parlait de la soi-disant puissance spirituelle d’accomplir les miracles. En 1885, il avait fait une annonce et des milliers des copies en anglais et en Urdu étaient distribuées. Ils invitaient les chefs non-musulmans et leaders religieux à venir voir et apprécier les miracles.

 

« Si vous avez de doute sur la réalité et la véracité de cette religion et sur des signes divins alors venaient à Qadian comme des vrais chercheurs et restaient avec cette humilité durant une année et vous observerez de vos propres yeux ces signes. Mais avec la condition de formuler l’intention(qui est un signe d’un vrai chercheur), et qu’après les avoir vus, vous annoncerez votre adhésion à l’Islam et vous attestez et avoir vu un signe artificiel. Si vous venez avec cette intention, alors vous observerez sûrement le signe divin. Cela a été promis par Dieu et il n’y a pas de doute. » (collection d’annonces vol 1 p. 21).

 

« Cette suggestion(de faire un miracle) n’est pas le résultat de ma propre pensée ou de ma décision mais elle a été autorisée par Dieu le Tout-Puissant. Et la prophétie de cette bonne nouvelle était  que les destinataires de cette lettre seront dénoncés et resteront muets et soumis » (collection d’Annonces vol 1 p. 20).

 

« Si vous venez et que vous n’observez aucun signe divin après un séjour d’une année, alors vous serez payé 200 Rs par mois comme une pénalité ou dommage » (collection d’Annonces vol 1 p. 21).

 

Subhan Allah ! Quel miracle pour démontrer la puissance ?

Qui peut passer le temps d’UNE ANNEE dans le village abandonné par Dieu de Qadian avec Mirza Ghulam, oubliant sa vie et sa famille pour toute cette période. Contrôlant le temps durant UNE ANNEE PLEINE pour quelques signes inconnus dont personne ne sait quand ils apparaîtront dans les mains de Mirza ? Et quelle malhonnêteté de fixer cette condition d’avoir l’INTENTION du VRAI CHERCHEUR pour celui qui veut voir le signe divin ? Si une personne n’arrivait pas à observer les signes divins, alors Mirza prétendrait qu’elle n’était pas venue avec la vraie intention du chercheur.

 

Le Vrai Prophète d’Allah avait une attitude majestueuse dans de pareilles circonstances.

 

Le Dernier et Final Messager d’Allah, Le Saint Prophète Muhammad avait-il fixé des conditions pour un miracle aux Kuffar de la Mecque ? Les avait-il demandé de rester avec lui durant une année pour attendre un signe divin non identifié qui allait se produire à tout moment? Non. Lorsque les Kuffar de la Mecque lui avaient demandé de leur montrer un miracle, le Saint Prophète(S.A.W) n’avait hésité, n’avait posé de condition, ni n’avait fixé un délai limite. A la place, Il(S.A.W) avait montré simplement la lune. Elle était fendue en deux parties. Le grand sphère de la lune paraissait fendu en deux parties distinctes devant leurs yeux. Elles étaient séparées et éloignées tellement l’une de l’autre de sorte que les observateurs voyaient une partie d’un côté d’une montagne et l’autre de l’autre côté. (Voir Sahih Bukhari). Un Kafir avait demandé que si des petites pierres dans les mains du Saint Prophète(S.A.W) peuvent témoigner que Muhammad(S.A.W) est le Prophète. Immédiatement le Saint Prophète(S.A.W) avait ramassé quelques grains qui ont récité la Shahadah dans Ses mains et le Kafir pouvait entendre. Il n’y avait pas de pré-conditions d’avance, pas de limite de temps, pas d’exigence d’être animé d’une bonne intention (niyah). Faire parvenir la vérité était Sa responsabilité, que l’autre personne l’accepte ou pas. C’était Son souci le plus profond parce que le hidayat se trouve dans les mains d’Allah.

              

Tel était le caractère auguste du Saint Prophète, le Dernier Messager d’Allah.

 

Le miracle est par essence quelque chose qui défie les lois de la nature, qui est au-delà de l’intelligence humaine, à laquelle les êtres humains sont complètement impuissants d’accomplir ou de comprendre. Par la volonté d’Allah Tout Puissant, le Créateur et le Maître de l’Univers, les miracles étaient accomplis par Ses Fidèles pour prouver au public l’Honneur et la Majesté de Ses Prophètes en vue de leur prouver qu’Allah est avec eux, Le Créateur des Lois de la Nature et Qui détient le Pouvoir de faire passer ces mêmes Lois. Celles-ci étaient exécutées instantanément pour assujettir les croyants et accroître ainsi la foi de ceux qui ont cru au Prophète. Un autre point qui mérite d’être rappelé et qu’aucun Prophète d’Allah ne s’était glorifié des miracles accomplis, ils laissaient les gens en parler.

 

Cependant, le caractère de l’imposteur était entièrement opposé à cette attitude. Les lecteurs vont découvrir en ces pages qui suivent.

 

La lettre de Pandit Lekhram à Mirza Ghulam

 

Aussitôt que Pandit avait vu l’annonce, il avait orienté sa pensée vers Mirza pour exposer la fausseté de ses prétentions. Il était tout le temps ennuyé par la voie empruntée par Mirza pour ridiculiser la religion hindoue et ses livres et avait trouvé une occasion en or pour se venger. Il avait écrit à Mirza pour lui exprimer sa volonté de rester à Qadian :

 

« J’ai lu votre lettre publiée dans la Presse Murtazai de Lahore dans laquelle vous avez été instruit par Dieu d’écrire que toute personne qui fait partie d’une autre religion, malgré le fait de rester avec vous pendant une année et s’il n’observe pas de signe divin et ne devient pas Musulman après s’être satisfait. Vous lui payerez 200 Rs par mois comme dommages-intérêts. Donc pour découvrir un signe divin, je me suis préparé de venir à condition de me payer 200 Rs par mois, de verser 2400 Rs dans une banque gouvernementale pour plus de sécurité, et de donner une garantie qu’au cas où je ne suis pas satisfait et que je n’embrasse pas l’Islam après une année sous votre conduite, après un signe divin et les miracles, alors les 2400 Rs ne devraient pas être cédé à moi. Pour une période d’une année, ce montant demeurera déposé dans une banque gouvernementale, et vous ne serez pas en droit de retirer cet argent. J’accepte de devenir votre élève pendant une année. » (Lettre de Mirza Ghulam du 3 Avril 1885, mentionnée dans Raees-e-Qadian par Rafiq Dilawari, p. 163)

 

Réponse de Mirza Ghulam – Conditions tordues.

 

Mirza Ghulam devint très nerveux à la vue de la réponse de Pandit Lekhram. Tel était son chemin, il essayait de piéger Pandit dans des conditions convolutées en attendant de se débarrasser de lui. Il avait écrit :

 

« Dans ma lettre publiée, je me suis adressé à ces gens qui sont des savants respectés, des fameux leaders dans leur communauté dont l’acceptation peut affecter beaucoup de gens. Mais, vous n’êtes pas un homme avec de telles positions ou statut, et si je me suis trompé dans mon opinion et que vous êtes aujourd’hui le leader de votre communauté, alors très bien, je ne peux pas vous tracasser beaucoup. Faites ceci en faveur de tous les membres des cinq organisations, Arya Samaj Qadian, Arya Samaj Lahore, Arya Samaj Amritsar, Arya Samaj Ludhiana, Arya Samaj Reshawar, toutes ces organisations doivent prêter serment en disant que Pandit Lekhram est notre leader, s’il se soumet à cette condition et verra quelques signes, alors tous embrasseront l’Islam sans délai. Si vous compilez en m’envoyant dans deux semaines comme garantie, alors vous serez considéré comme un homme ordinaire sans valeur pour s’adresser à lui. » (Lettre de Mirza Ghulam du 17 Avril 1885, mentionnée dans Raees-e-Qadian par Rafiq Dilawari, p.163).

 

Réponse de Pandit Lekhram.

 

« Ce proverbe s’applique à : « Les dents de l’éléphant sont faites pour être exhibées et non pour être mangées. Et j’ai pensé que conformément au contenu de votre lettre, vous garderez votre promesse, mais je m’étais trompé. Votre déclaration selon laquelle je dois tenir compte de l’engagement des membres de cinq Arya Samaj(de cinq cités) prouve que le proverbe stipule qu’ « un rusé a beaucoup d’excuses à présenter. » Comment les membres de cinq Arya Samaj peuvent-ils être forcés d’embrasser l’Islam à cause de ma soumission et de mon acceptation de l’Islam ? Alliez-vous aussi devenir un Arya ? Vos frères, vos parents et d’autres musulmans du Qadian embrasseront-ils aussi la religion Arya ? Jamais. Mirza Saheb ! Vos prétentions dénuées de sens ne conduisent à rien sauf dans l’embarras. Si après de nombreuses investigations, vous embrassez la religion Arya, alors ça serait une bonne preuve de la véracité de la religion Arya. De même, devenir un Musulman à cause de moi sera une preuve éclatante d’un miracle de la religion Islamique. Depuis que la fausseté de vos prétentions au miracle a été pleinement révélée à travers l’Arya Samaj du Qadian, donc je ne m’étais pas réellement trompé en disant : « Tester une personne est une folie ! Cependant, vous avez délibérément  évité de faire quelque chose en esquivant de fuir la question. » (Lettre à Mirza Ghulam du 9 Avril 1885 mentionnée dans Raees-e-Qadian par Rafiq Dilawari, p.164).

 

Un autre excuse de Mirza Ghulam

 

« La somme de 200 Rs par mois était fixée pour des gens de la haute classe. Si je fixais 200 Rs pour toute personne, d’où vais-je retirer cette somme énorme ?Au cas où vous gagnerez ce montant d’un autre endroit, alors je n’aurai aucune objection. Prouvez-le que vous avez quelqu’un de ce statut…Vous êtes dans l’obligation de venir à Qadian pour se débarrasser de cette pensée et pour la vérifier. » (Lettre de Mirza Ghulam du 16 Avril 1885 mentionnée dans Raees-e-Qadian par Rafiq Dilawari, p.163).

 

L’insistance de Lekhram

 

« Mirza Saheb ! La signification de votre première annonce n’était pas claire dans la mesure où la lettre du 7 Avril disait autre chose et celle du 16 Avril révélait une autre. Ceci laissait voir une contradiction dans vos déclarations. Ma dernière requête est que si vous avez réellement été véridique en votre promesse, explorateur de la vérité, chercheur de la guidée et avez été élu pour cette guidée de l’humanité, alors un compte de 2400 Rs à raison de 200 Rs par mois dans une banque du gouvernement. Donnez aussi une garantie que si je ne suis pas satisfait et n’embrasse pas l’Islam après une année sous votre guidée et les signes divins et les miracles, alors les 2400 Rs me seraient remis et pour une période d’une année le montant sera déposé dans une banque gouvernementale. Au cas où vous avez été réellement désigné par Dieu Tout-Puissant. Pourquoi vous abstenez-vous d’une telle promesse et du payement d’une telle somme ? Etant donné que la vérité ne sera pas subite et que vous avez pleine foi en vos miracles, il est inutile de l’esquiver. Si Dieu vous a informé et révélé cette prophétie selon votre propre déclaration, vous avez ainsi mis à l’épreuve vos prophéties en de nombreuses occasions, d’où je serai sûrement condamné de me soumettre et de rester muet. Dieu vous a promis et à présent vous vous dérobez de cette promesse ! Comment peut-il être accepté qu’il n’est pas question de reporter lorsque vous-même n’avez pas de foi profonde en cela. Les prétentions d’achèvement d’altercation et d’annoncer l’effet que lorsque le soleil se lèvera à l’Ouest, vous payerez cette somme d’argent. Ceci risque de jeter une tâche sombre sur une personne intelligente comme vous. C’est à cause de vos bafouements de promesses qu’aucun frère Arya ne désire plus venir vous voir. J’ai écrit à plusieurs reprises que pour tester votre pouvoir miraculeux, je me proposais honnêtement pour ce test. J’accepte d’être votre élève et de venir vivre à Qadian pour une année. Si durant ce temps vous esquiverez encore cette question, alors toute la correspondance de plus sera inutile. » (Lettre de Mirza Ghulam du 30 Avril 1885 mentionnée dans Raees-e-Qadian par Rafiq Dilawari, p.164).

 

Mirza répond – une condition de plus

 

Lorsque Mirza s’était rendu compte que Lekhram ne quitterait pas sous aucun prétexte(prix), il a finalement accepté de déposer de l’argent mais en émettant une nouvelle condition :

 

« D’une part, cette personne modeste déposera 2400 Rs et d’autre part, vous déposerez l’équivalent de ce  montant dans la boutique de muhajin(muhajin est le propriétaire d’une boutique dans les villages accordant des prêts avec intérêt comme une pénalité de votre refus d’accepter l’Islam de sorte que pour qui Dieu donnera la victoire, ça sera un souvenir. » (Lettre de Mirza Ghulam du 17 Avril 1885 mentionnée dans Raees-e-Qadian par Rafiq Dilawari, p.163).

 

Réponse de Lukhram

           

« La base de notre échange des lettres est cette annonce que vous avez publiée dans la Presse Murtazai de Lahore dans laquelle vous aviez prétendu en des termes clairs que Dieu vous a ordonné d’inviter les gens à l’Islam. Toute personne qui vit avec vous à Qadian pendant une année et après avoir vu le signe divin ainsi que le miracle et qui n’a pas embrassé l’Islam, vous lui payerez les dommages s’élevant à 200 Rs par mois ; ce qui fera une somme de 2400 Rs pour toute l’année. Sur ce, je vous ai demandé de venir demeurer avec vous pendant une année. A présent, vous avez avancé une nouvelle condition… Mon cher ! Pourquoi esquivez-vous vos propres promesses et pourquoi aviez-vous renoncé à la justice ? Est-ce la voie des personnes pieuses bien guidées ? Maintenant, vous venez de publier l’annonce selon laquelle vous aviez annulé ce qui a été antérieurement publié. A l’annonce de votre miracle, vous devriez avoir pleine confiance que vous alliez accomplir définitivement le miracle dont l’impact marquerait celui qui le verrait et par la suite embrasserait sûrement l’Islam. La signification littérale du miracle consiste à rendre les gens impuissants. Au cas où l’opposant ne devenait pas impuissant et soumis, cela ne constituerait pas un miracle. Cela montre que c’est vous-même qui êtes en doute au sujet de votre miracle, que Lekhram ne sera pas convaincu par votre miracle. C’est pourquoi aujourd’hui vous êtes en train de donner de nouvelle condition. Néanmoins, pour mettre en application le principe : « Voir le menteur dans sa maison », je me suis même préparé à accepter cette nouvelle condition en déposant aussi les 2400 Rs. » (Lettre de Mirza Ghulam du 20 Juillet1885, mentionnée dans Raees-e-Qadian par Rafiq Dilawari, p.168).

 

Après avoir accepté cette nouvelle condition, Lekhram avait écrit à Mirza Ghulam ce qui suit:

           

« Je doute de votre conduite, clarifie plutôt ce qu’est le signe divin que vous alliez accomplir, fixez aussi la date de sa démonstration pour que nous soyons avertis ? » (Lettre de Mirza Ghulam du 20 Juillet 1885, mentionnée dans Raees-e-Qadian par Rafiq Dilawari, p.168).

 

Les tentatives de Mirza pour éviter Lekhram.

 

« Je ne peux plus émettre d’autres conditions pour exhiber l’un ou l’autre miracle. Puis-je montrer le miracle demandé ? Je ne sais pas ce qui va apparaître. Je ne suis juste qu’un serviteur désigné. Je ne sais pas quel signe Dieu exhibera. Je sais que ce signe est au-delà de la puissance humaine. Dieu manifestera définitivement un signe devant lequel les humains seront impuissants. La CONDITION consiste à donner une réponse de OUI ou NON concernant mon miracle. Les juges ne seront pas de membres d’une religion ou d’une des parties, mais seront désignés de deux côtés.. » (Lettre de Mirza Ghulam mentionnée dans Raees-e-Qadian par Rafiq Dilawari, p.170).

           

Lekhram critique Mirza Ghulam

 

« Puis que vous avez souhaité que les deux parties opposées déposent l’argent, vous auriez pu mentionner cette condition dans votre première annonce comme un joueur qui place son argent contre mon argent, les conditions ne peuvent pas être changées pas et n’être annulées. Et si vous auriez écrit clairement, même une personne d’intelligence moyenne n’aurait pas prêté attention à un tel jeu, mis à part les dérangements et les troubles que j’ai connus en vous écrivant. La raison de ne pas croire à vos promesses est votre vantardise sans fondement ainsi que vos prétentions. La vérité est que vous avez fait  des ces fanfaronnades votre source de gains. C’est la raison qui m’avez poussé à vous demander de verser en avance le montant promis. Vous n’aviez pas raison en pensant qu’avec de sévères conditions, personne ne souhaiterait rester emprisonner à Qadian pendant une année parmi des paysans et des ignorants ; et en plus si personne ne répond pas, donc vos prétentions seraient acceptées. Cependant, lorsque je m’étais levé pour prouver votre fausse prétention et à cause des raisons ci-haut mentionnées, les gens ont essayé d’atteindre en avance la compensation. Contre votre annonce, vous aviez inventé un nouveau tactique évasif…

 

En disant que « vous êtes le seul serviteur élu » et ce que vous avez écrit dans les deux premières lignes de votre annonce donne l’évidence de votre prétention à la prophétie et en écrivant le nom respecté de Hazart Eisa, vous vous êtes fait son égal. Ce ne serait pas mauvais d’attirer l’attention des Respectés Erudits Musulmans, puisque c’est évident comme le soleil pour tous les Musulmans que Hazrat(Muhammad) est le Dernier Messager. Donc, pourquoi ont-ils promulgué un décret religieux pour une telle personne ? Parce que les ennemis internes font plus de destruction et un serpent dans la pochette est plus préférable que mourir. Votre déclaration(de Mirza donc) que je ne sais pas quel signe la volonté de Dieu exhibera ? La raison pour laquelle vous avez été désignée pour un service très important et une tâche importante. Pourquoi n’étiez-vous pas informé à propos des secrets de votre mission ? Lorsque vous ne savez pas quel type de signe sera exhibé, pourquoi aviez-vous annoncé la prétention de signe divin sans autorisation de Dieu ? Lorsque le Bismillah dans votre inspiration est faux, qu’allez-vous enfin réaliser ? Il est évident qu’à cause de cette ignorance, votre désignation au statut important d’un Prophète ne peut pas être le travail de Dieu, Le Connaisseur de toutes les choses cachées. Ceci constitue la bénédiction d’une autre personne(Satan). Je vous avais demandé de montrer les signes qui sont au-delà du pouvoir humain, nous n’avions pas demandé plus. Avant vous l’aviez bien esquivé. Mais à présent vous avez renoncé à une partie de votre prétention, du SIGNE DIVIN pour ne retenir que l’autre partie, celle du « SIGNE. » Et ce SIGNE vous l’avez masqué parce que vous ne savez pas comment cela va se produire. Donc, votre prétention s’est révélée être entièrement fausse. Enfin, vous vous êtes exposé. Après avoir admis tout ceci, je ne sais pas pourquoi vous émettez cette condition donnant une alternative entre le OUI et le NON, les juges seraient nommés. Il est vrai que lorsqu’un un procès est en jugement et qu’un cas douteux est présenté on a besoin des juges. Mais depuis que les humains n’ont pas de connaissance de ce qui est caché, ils sont dans l’obscurité. Si votre miracle est aussi d’une telle nature incertaine, alors vous ferez mieux de produire des miracles devant les gardiens des chèvres et excusez-nous. Au lieu de contempler les miracles de votre vantardise, nous préférons rester chez nous. » (Lettre de Mirza Ghulam du 5 Août 1885, mentionnée dans Raees-e-Qadian par Rafiq Dilawari, p.171-172).

 

Mirza demande à Pandit de venir à Qadian pour un règlement à l’amiable.

 

« Mirza Ghulam était abasourdi par cette réponse, à laquelle il était sage de ne pas répondre. Après trois mois, Pandit a envoyé une carte postale pour rappeller. En réponse, Mirza a aussi envoyé une carte postale sur laquelle il a mentionné que Qadian n’était pas aussi éloigner comme il le pensait ; venez et rencontrez-moi, avec bon espoir qu’à cette rencontre les conditions peuvent-être finalisées. » (Takzeeb Braheen-e-Ahmadiyya par Pandit Lekhram, mentionné dans Raees-e-Qadian par Rafiq Dilawari, p.171-172).

 

Cette échange de correspondances entre Mirza Saheb et Pandit avait duré plus de cinq mois. et était publiée dans de différents journaux de Punjab, par exemple Aaftaab Punjab, Kohinur, etc. (Takzeeb Braheen-e-Ahmadiyya par Pandit Lekhram, mentionné dans Raees-e-Qadian par Rafiq Dilawari, p.171-172).

 

Depuis que Mirza Saheb était ouvertement soumis et humilié dans ces échanges, nous n’avions plus retrouvé les traces de ces correspondances dans la littérature Ahmadiyya. Takzeeb-e-Ahmadiyya et son Zameena (extra édition) étaient publiés du vivant de Mirza Saheb. Il les avait lu et s’était ensuite plaint du langage discordant utilisé par Pandit dans plusieurs de ses livres. Lorsque cette correspondance était publiée dans Zameena de Takzeeb, Mirza Saheb ne pouvait pas avoir le courage de ne pas l’accepter.

 

Pandit Lekhram à Qadian

 

Après avoir reçu l’invitation, Pandit était immédiatement parti pour discuter sur les modalités. Encore une fois, Mirza avait essayé d’esquiver le rendez-vous. Malheureusement pour lui, Pandit n’était pas ce personnage qui accorde de sursis. Il s’était collé à Mirza comme un albatros autour de son cou. Cependant, le dur Mirza essayait de se débarrasser de lui. Pandit Lekhram qui avait servi dans la police pendant plusieurs années ne l’avait pas lâché. Un jour, Pandit était assis dans la maison de Mirza Ghulam pour finaliser les conditions de rester à Qadian pour voir les signes divins. Durant la conversation le mot « KHAWARIQ-E-AADAAT » s’était glissé dans la discussion. Pandit avait dit :

           

« Khawariq-e-Aadaat » signifie : «  briser la nature ». Au  canif a été donné la puissance de couper, au feu de brûler toute chose  exposée, aux arbres d’être fixés dans la terre. Si par l’ordre de Dieu, vous(Mirza) violerez ce principe, c’est-à-dire si votre miracle ôte au canif le pouvoir de couper et au feu de brûler ou à l’arbre donne la possibilité de se promener alors je deviendrai automatiquement Musulman. Et si vous ne pouvez pas accomplir de tels miracles, vous deviendrez Arya et vous cesserez de faire de fausses prétentions. »

 

Mirza Saheb avait dit :

           

« Dans la terminologie coranique, ce n’est pas la signification de Mau’jiza(Miracle). »

 

Pandit avait dit :

           

« Lorsque ce mot n’est même pas mentionné dans le Qur’an, comment un argument de terminologie coranique peut-il être pris en compte alors que le mot n’y est pas ? »

 

Mirza Saheb s’obstinait que ce mot est mentionné dans le Qur’an. Pandit Lekhram lui remit le Qur’an en lui demandant : « Pour l’amour de Dieu, montrez-moi où le mot « mau’jizah » est écrit dans le Qur’an. (Il est vrai que ce mot n’est pas mentionné dans le Qur’an, à la place, le mot « JAMAAT » - signes ont été utilisés…Rashid). Mirza Saheb a parcouru les pages du Saint Qur’an pendant quelques minutes mais ne trouva rien. Finalement, il se rendit en déclarant : «  Je retire ma parole, ce mot n’est pas dans le Qur’an ». Pandit Lekhram a écrit dans son livre qu’à ce moment Hakeem Kitten All, ALA Inhale Chained, Pandit Jai Kitten, ALA Saheb, le cousin de Mirza Sahib, Mirza Kamaluddin, Mnice Mural Ali et un vieux voyageur étaient assis avec eux et avec espoir que Mirza Saheb ne nierait pas cet événement. » (Takzeeb Braheen-e-Ahmadiyya par Pandit Lekhram, p.86, cité dans Raees-e-Qadian par Raffia Dilawari, p.172-173).

 

Imprécations de Pandit Lekhram et Humiliations de Mirza.

 

Pandit a fait de son mieux pour que Ilhaami Saheb(Mirza) cesse d’esquiver et accepte les conditions judicieuses et équitables de rester à Qadian au moins pendant une année. Malheureusement, Pandit ne pouvait pas réussir à le dissuader. Découragé, il cessa toute discussion sur les conditions de son séjour à Qadian. A la place, il demanda immédiatement l’accomplissement d’un miracle. Chaque jour, Pandit Lekhram visitait la maison de Mirza et lui disait : «  Si vous êtes véridique dans vos prétentions, faites-moi voir quelques miracles ». Le pauvre Mirza n’avait rien à montrer excepté baisser sa tête suite à la honte parce que ce qu’il lui demandait de réaliser relevait d’un exploit impossible pour un imposteur. Simultanément, Pandit rassemblait des centaines des Hindous(Arya) au marché de Qadian où il prononçait des discours enflammés en ridiculisant Mirza et sa soi-disante piété. Les gens riez à cœur joie et à la fin, Pandit rentrait satisfait à la maison.

Mirza Saheb s’était plaint de toute cette épisode dans son livre, « Faryaad-e-Dard. » Par exemple, il avait écrit à ce sujet, ce qui suit:

 

« Durant ces jours où Lekhram était déterminé  à abuser l’Islam et à chaque occasion, il proférait des injures. Dans son excitation, il avait déclaré qu’il allait venir à Qadian pour discuter avec moi les modalités de son séjour qui allait durer au moins un mois. Je ne suis pas allé dans son village ni dans son district pour le rencontrer, ni je ne lui ai envoyé de correspondance. Il est venu de son plein gré à Qadian. Dans son excitation bestiale, devant tous les hindous de la place il est resté à Qadian près de 25 jours où il ne s’est même pas arrêté un seul jour. Il utilisait un langage extrêmement abusif et sévère. Au marché, dans les sentiers empruntés par les Musulmans, il employait des termes abusifs et révoltant contre notre Saint Prophète(S.A.W) si bien que j’avais instruit les Musulmans d’éviter d’aller à ses meetings car personne ne pouvait lui faire face. Heureusement que les Musulmans s’étaient retenus. Plusieurs dignitaires Musulmans sont venus me voir durant ces jours pour se plaindre du comportement de Pandit qui ouvertement injuriait notre Saint Prophète(S.A.W). J’ai vu qu’ils étaient agités, et je leur avais poliment dit que Pandit était un voyageur,  qu’il était venu pour un débat. Soyez patients leur avais-je dit. Grâce, à mes conseils les Musulmans s’étaient retenus bien que Lekhram avait adopté la même attitude. Il venait chaque jour chez moi pour me demander de lui montrer quelques signes ou quelques miracles en me ridiculisant extrêmement. Il venait souvent le matin ou dans l’après-midi pour injurier le Saint Prophète et dénigrer l’Islam. A l’instar d’ un cruel prêtre chrétien, il disait chaque fois  : « Votre Prophète(SAW) n’avait réalisé aucun miracle ni aucune de ses prophéties ne s’est réalisée. Pour glorifier votre religion les Mullahs ont rempli des livres avec de faux miracles. » (Fayad-e-Dard par Mirza Ghulam p. A, cité dans Raees-e-Qadian par Rafiq Dilawari,p.175-176).

 

Mirza échoue d’accomplir un miracle.

 

Pendant que Pandit Lekhram ridiculisait ouvertement Mirza, en dénigrant l’Islam et en injuriant le Saint Prophète(SAW) dans sa propre maison, il réclamait en même temps qu’on lui montre quelques miracles. Si Mirza Ghulam avait réellement une certaine puissance d’accomplir des miracles. Qu’est-ce qui lui  aurait empêché d’en accomplir même un seul ? Qu’est-ce qui est arrivé à son sens à l’honneur du Saint Prophète ? Pourquoi ne s’était-il pas soumis à Pandit qui, du jour au jour, était en train de parler contre le Saint Prophète de l’Islam (SAW) ? Après avoir prétendu(à sa soi-disant permission de Dieu) qu’il avait la puissance d’accomplir les miracles, pourquoi est-il resté silencieux devant Lekhram ? La prétention suivante est de Mirza :

 

« Comparer aux prophètes précédents, j’ai accompli beaucoup de miracles et de prophéties. Plutôt, il n’y a même pas de comparaison entre les miracles et les prophéties des prophètes antérieurs et les miens. Leurs miracles sont aujourd’hui considérés comme des anecdotes et des histoires mais les miens peuvent être attestés par des milliers de témoins pour affirmer qu’ils sont de grand et d’auguste statut qu’aucun ne peut imaginer la majesté. Des milliers de témoins à travers le monde l’ont certifié mais pour les prophètes antérieurs il n’y a pas un seul encore en vie à l’exception du Saint Prophète(SAW) dont je suis le témoin et le Saint Qur’an qui constitue un témoignage vivant. Et je suis celui-là car pour certains de ces miracles et prophéties, il y a de milliers de témoins. » (Déclaration de Mirza Ghulam, Roohani Khazain Vol 18 p.460-461). 

 

Cependant, la preuve épatante de cette prétention est que malgré qu’il était acculé par un ennemi de l’Islam,  Mirza n’a pas été en mesure d’ accomplir même un seul miracle. Il est évident qu’il y avait un iota de vérité dans ses prétentions celles d’avoir été élu par Dieu, d’avoir de la puissance d’accomplir les miracles ou que Dieu lui avait promis qu’un signe divin sera exhibé dans ses mains. A un tel moment critique lorsqu’ un ennemi parlait contre l’Islam et attaquait ouvertement le Saint Prophète de l’Islam(SAW), il n’y avait aucune raison qu’Allah s’abstient de prouver par un signe aux mains de son élu. Non, seulement qu’il ne pouvait pas accomplir un miracle, il n’avait même pas convaincu son ennemi par son discours sur la véracité de l’Islam. Par contre, il avait convaincu d’ autres Musulmans à ne pas protester. Cela prouve que toutes ses prétentions y compris celles d’être un élu de Dieu, d’avoir été révélé par Dieu que des signes divins peuvent être observés à Qadian ou qu’il peut réaliser des miracles, n’étaient que de la tromperie à sa propre nafs. il avait fait une invention contre Allah qui délibérément lui avait disgracié dans les mains de cet ennemi de l’Islam. Hélas ! Mirza n’avait pas lu l’écrit sur le mur.

 

Une autre arme de Mirza – Invitation aux Arya pour un Mubahila.

 

Après avoir souffert de cette défaite humiliante devant un idolâtre et Kaafir(Lekhram), en 1886, Mirza avait écrit un livre intitulé « Surma Chashm-e-Arya. » Dans ce livre, il invitait les respectables Arya à un Mubahila. Il avait écrit que l’effet de ce dernier allait se produire après une année. Insh’Allah dans le prochain numéro d’Al fatwa, vous lirez la suite de l’histoire de Pandit Lekhram qui s’est terminée par sa mort.

 

Wassalaam.

 

Dr Syed Rashid Ali

Mai 2003    

 

Truth about

Mouvement Anti-Ahmadiyya en Islam

Dr. Syed Rashid Ali

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